Comme certains le savent, je passais cette année le baccalauréat, et j'ai donc pu aller voir mes résultats aujourd'hui. Passons sur cette histoire de grève qui m'a obligé à devoir sortir de chez moi et perdre un temps précieux que j'aurais pu consacrer par exemple à étudier l'actualité et la finance, après tout, on a l'habitude avec les fonctionnaires. Heureusement que j'avais mon iPad pour m'occuper dans la voiture.
Déjà inscrit dans une grande école de commerce, ou la sélection se fait avant tout par l'argent, puisqu'il s'agit du critère le plus objectif (les plus doués sont logiquement les plus riches puisqu'ils ont réussi à gagner beaucoup d'argent), je n'avais plus que le baccalauréat comme formalité pour entamer ma vie d'étudiant. Avec des cours particuliers, une scolarité dans une école privée réputée et tout le nécessaire pour réussir, ça n'était qu'une formalité.
C'était sans compter sur la fourberie des professeurs de l'Éducation Nationale, pour qui être de droite est particulièrement mal vu. Je n'avais aucun soucis dans mon lycée privé où j'étais considéré comme un bon élève, en revanche, une fois passé entre les mains du public et des marxistes, je me suis fait ouvertement saquer du fait de mes opinions anti-conformistes, et ce, quelque soient les matières.
Principal désastre, bien sûr, la philosophie. Une matière inutile,
j'en avais déjà parlé, puisque gauchiste par essence. J'avais choisi l'audace, et au sujet "Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?", j'avais abordé la question en prenant des exemples d'études scientifiques dont la publication peut être un danger, par exemple celles qui révèlent une nocivité des OGMs, puisqu'elles peuvent entraîner de fortes pertes dans les entreprises qui en commercialisent, raison pour laquelle ces études doivent être éviter à tout prix. Mais le professeur qui m'a corrigé aurait plutôt préféré que je me plie à la pensée unique : écologisme, anti-progrès, misérabilisme et décroissance. C'est une chose à laquelle je me refuse, par amour du progrès, intégrité, fidélité à mes opinions, et réalisme économique.
L'histoire-géographie a également été l'occasion de bousculer un peu les idées reçues avec des idées neuves, et là encore ça a été particulièrement mal vu. Avec le sujet "Le Tiers-Monde : indépendances et tentatives d’organisation (1945-fin des années 1980", c'était l'occasion d'évoquer le rôle positif de la colonisation, les progrès que permirent les hommes blancs dans ces pays sauvages, en citant même Nicolas Sarkozy dans son très bon discours de Dakar. Enfin, en conclusion et pour dépasser les années 80, j'avais souligné les progrès de ces pays en matière de droit du travail, voir même leur avance sur la France, par exemple la Chine, qui s'est débarrassée d'un code du travail communiste encore présent dans la France marxiste et dont il serait bon de s'inspirer. Encore une fois une grave erreur, les historiens étant principalement gauchistes, ils ne s'intéressent que peu à la Vérité et préfèrent réécrire l'Histoire de leur point de vue en glorifiant le communisme et en rendant les pays occidentaux responsables de tous les malheurs du monde !
Aucune autre matière ne fut aussi catastrophique que ces deux là, puisqu'il s'agissait de matières plus neutres politiquement, mais la simple vue de mes origines a tout de même donné à la plupart des correcteurs l'envie de me punir pour le simple fait que je sois issu d'un quartier favorisé. La jalousie légendaire des gauchistes, en somme. Nul doute que si je m'étais appelé Mohamed et que j'habitais dans le 93, j'aurais eu le diplôme haut la main sans même avoir à écrire des choses intelligente, et peut être même avec mention ! Une façon pour les droit-de-l'hommistes de valoriser l'immigration "chance pour la France" en truquant les résultats !
Avec une moyenne de 6,8, je ne peux donc même pas aller en rattrapage ! Je vais donc perdre un an supplémentaire à étudier au lieu de travailler (même si bien sûr, je continuerais à investir en dehors des cours), et l'année prochaine, je devrais me plier un peu plus aux exigences des gauchistes, malheureusement, puisqu'il s'agit d'une obligation pour progresser... Une façon dégoutante de favoriser les classes les plus pauvres et les moins éduquées dans l'échelle sociale, alors qu'elles ne le méritent en rien !
Il est plus que temps de supprimer ce baccalauréat mis en place par l'État, donc les communistes, pour niveler par le bas les études supérieures ! Celles-ci devraient être conditionnées par des choses plus objectives comme le niveau de revenu ! D'année en année, de plus en plus d'élèves obtiennent leur baccalauréat, preuve s'il en faut que le niveau baisse et qu'on en vient à le donner à n'importe qui, ce qui se finira dans quelques années par des générations entières d'illettrés, plus facilement malléables pour les faire rentrer dans le moule de la pensée unique gauchiste.