lundi 27 février 2012

Free révolutionne une nouvelle fois de plus les télécoms

Après avoir inventé l'ADSL et instauré le forfait unique tout compris il y a 10 ans, Free montre une nouvelle fois sa capacité à innover en se lançant dans la téléphonie mobile. La recette qui avait fait le succès de la Freebox est à nouveau là : supprimer au maximum les coûts annexes que supportent ses concurrents (boutiques, service après-vente, recherche et développement) afin de proposer une offre unique pour tous. L'intérêt de l'offre Free à 19,99 euros n'est pas tellement qu'elle est moins chère par rapport aux autres, c'est surtout qu'elle est capable d'attirer beaucoup de monde et surtout les petits consommateurs, ceux qui, radins, ne sentaient pas le besoin de consommer et se contentaient de dépenser des sommes ridicules en recharges de temps en temps.

Il est d'ailleurs dommage de voir que Free a également lancé un forfait justement pour les radins à 2 euros, même si on peut comprendre l'intérêt commercial, car certains sont toujours trop assis sur leur argent en se disant que 19,99 euros, c'est encore cher et qu'ils n'en ont pas besoin. Free peut ainsi attirer ces clients et ainsi profiter de la terminaison d'appel avantageuse pour lui par rapport à ses concurrents. On appréciera tout de même le fait que Free limite le nombre d'abonnements avec ces tarifs sans préciser l'avenir. Cela incite plus volontiers les gens à s'abonner chez eux rapidement, alors qu'ils auraient pu vouloir attendre des retours sur la qualité du service.

A ce propos, celle-ci est excellente, et les reproches faits par certains gauchistes sont totalement infondés ou dûs à ces mêmes gauchistes. Par exemple, les retards dûs à la portabilité sont causés par le GIE, un organisme communiste regorgeant de fonctionnaires et qui n'existe qu'à cause de lois gauchistes anti-concurrentielles. Il n'est en effet pas normal qu'on puisse imposer aux opérateurs la possibilité de transférer des numéros quand un abonné en change. Chaque opérateur devrait avoir le droit de conserver les numéros attribués par ses soins afin de pouvoir fidéliser ses clients. Les retards de courrier pour l'envoi des cartes SIM sont bien sûr à mettre sur le dos des fonctionnaires de La Poste, celle-ci détenant toujours le monopole du courrier (en 2012 !). Enfin, sur la qualité du réseau de Free, celle-ci est irréprochable, puisque jusqu'ici, je le capte absolument partout où j'ai pu aller : Paris, Neuilly, Saint-Germain en Laye, et même Val d'Isère !

Car j'ai effectivement commandé une carte SIM dès que l'offre fut lancée, que j'ai enfin reçue, et je dois dire que j'en suis ravi. J'ai désormais un abonnement illimité chez chacun des quatre grands opérateurs, ce qui me permet, où que je me trouve, d'avoir toujours accès à tous les réseaux à la fois. Imaginez qu'on ait nationalisé la téléphonie mobile : un seul et même réseau partout que tout le monde capterais avec un seul abonnement ! Cela serait une aberration économique ! C'est sûr que ça plairait aux écolos d'avoir moins d'antennes et donc moins de prétendue pollution d'ondes, notion aussi ringarde que le réchauffement climatique, mais cela limiterait tellement le marché et les revenus des opérateurs !

Des rabats-joie communistes tels que l'UFC Que Choisir vont éplucher les clauses du contrat pour y dénicher de petits détails insignifiants, mais Free a bien le droit de demander à ce que ses clients se conforme à leurs règles ! Il n'est nullement utile de défendre "les droits des consommateurs" au détriment de nos entreprises, qui sont sources d'emploi et de croissance ! Quelle importance si un terme comme "bon père de famille" est utilisé ? Au contraire, cela permet à Free de se protéger contre des utilisations abusive qu'elle peut faire évoluer selon ses envies, et de plus, participe à promouvoir une valeur hélas trop oubliée en France : celle de la famille dans laquelle c'est le père qui fait autorité.

L'arrivée de Free montre au contraire les bienfaits de la concurrence, puisqu'elle relance les campagnes de marketing ainsi que les véritables innovations sur la vente de contenu. Il est plus intéressant de voir des opérateurs vendre leurs applications, la télévision sur téléphone, ou encore inciter les gens à changer souvent de téléphone, plutôt que de gâcher de l'argent dans la fiabilité ou dans de nouvelles normes, ce qui ne rapporte pas beaucoup d'argent. La concurrence est également un bon moyen de faire tourner l'industrie de la publicité, sans doute l'une des plus utile qui soit.

Mais bien que son secteur télécom soit dynamisé par Free, la France n'échappe hélas pas à son destin communiste, et un organisme étatique, l'ARCEP, impose des restrictions aux opérateurs. Ce sont eux par exemple qui décident de qui peut utiliser les fréquences ou pas. Il serait plus logique de faire le libre marché, et que chacun puisse utiliser les fréquences qu'il souhaite. Cet organisme impose aussi à Free de couvrir un certain pourcentage de la population. Pourquoi forcer les opérateurs à installer des antennes dans des endroits non rentables ? Là encore, c'est une aberration totale. Et pourquoi pas fixer les prix, comme dans un régime communiste ? C'est ce qu'ils tentaient de faire en imposant une amende aux trois premiers opérateurs pour "entente sur les prix", comme quoi ils auraient été trop chers, alors qu'ils devrait, dans un marché libre et non faussé, pouvoir décider librement de leurs tarifs !

Mais gageons que Free saura faire sur le mobile la même chose que pour Internet : imposer un modèle de forfait unique à un prix capable d'attirer les clients et les transformer en gros consommateurs, afin de leur vendre un grand nombre de contenus à forte valeur ajoutée, et pourquoi pas, comme ils l'ont fait avec l'ADSL, finir par augmenter significativement le prix des forfaits, sans pour autant que les clients s'en plaignent.

samedi 11 février 2012

Un référendum, oui, mais pas n'importe lequel !

Étant un grand démocrate, je suis souvent opposé au principe du référendum, car la majorité de la population est souvent manipulée par les médias gauchistes pour voter n'importe comment. C'était par exemple le cas en 2005 avec le référendum sur le TCE, où les idéologues marxistes du non étaient présents sur toutes les chaînes, ce qui a donné lieu au triste résultat que l'on sait. Ce jour sombre nous a depuis vacciné contre les référendums, puisque Nicolas Sarkozy a compris que le TCE ne devait pas être décidé par n'importe qui, et l'a ensuite fait adopté directement par le parlement, ce qui est bien plus raisonnable.

Alors, quand on voit ce même Nicolas Sarkozy proposer non pas un, mais deux référendums, il y a de quoi être dubitatif ! Mais rassurons nous, ces référendums sont d'une toute autre nature. Car en effet, en proposant de voter sur des sujets importants comme la lutte contre l'immigration et contre les chômeurs, il est possible que le débat public soit d'un niveau autrement plus élevé qu'en 2005. Ici, pas de texte long et complexe à lire, les propositions sont simples, claires et efficaces. En obligeant les chômeurs à travailler, ils ne sont plus tentés de ne rien faire en recevant leurs allocations, et on en termine enfin avec l'assistanat. Et en facilitant l'expulsion des étrangers, on règle du même coup les problèmes d'insécurité et d'islamisation du pays.

Faire de ces deux questions essentielles le sujet d'un référendum permet également de démontrer que la majorité silencieuse, que l'on entend si peu, sa voix étant couverte par le bruit d'une minorité de syndicalistes et autres gauchistes, soutient totalement les propositions de modernisation du pays voulues par Nicolas Sarkozy. Si le oui l'emporte par deux fois, alors ces lois seront parfaitement légitimes, tout comme le reste de la politique menée par Nicolas Sarkozy : la suppression des fonctionnaires, la TVA sociale... Il serait même bon de remplacer les élections présidentielles et législatives par ces seuls référendums, sortes de plébiscites pour l'actuel président, qui pourrait alors briguer un second mandat en cas de victoire. Mais ce ne sont hélas pas là les règles de la Cinquième République. Ne doutons cependant pas qu'en cas de mauvaise décision du peuple français, si par malheur les gauchistes, qui ont la mainmise sur les médias, manipulaient l'opinion pour la retourner contre ces deux propositions de bon sens, Nicolas Sarkozy aurait le courage de les appliquer quand même, comme il l'a fait pour le TCE.

On reconnaît également l'ingéniosité de Nicolas Sarkozy sur le choix des thèmes. Il aurait par exemple été bien plus dangereux de faire un référendum sur d'autres mesures, moins populaires mais courageuses, telles que la TVA sociale. Sur ces questions, il vaut mieux laisser faire les spécialistes du gouvernement, du MEDEF ou des institutions économiques, qui savent maîtriser toute la complexité du sujet. Car la plupart des gens, sans aucune culture économique, s'y opposeraient sans même réfléchir.