mercredi 17 décembre 2008

Sauvons l'industrie automobile

On le voit avec la crise financière, l'industrie automobile, autrefois le fleuron de notre industrie, est de plus en plus mise à mal par 30 ans d'héritage marxiste : carcan du code du travail, SMIC, congés payés... Il n'est pas étonnant de voir nos entreprises délocaliser dans des pays plus avancés que nous sur ces problèmes.

Mais c'est aussi la faute à une diabolisation de l'automobile, qui incite les gens à l'utiliser le moins possible. Comme je l'avais précisé dans un précédent billet, il est plus que nécessaire de supprimer les transports en commun : si chaque personne dans le métro ou le train prenait plutôt sa voiture, c'est une hausse énorme des ventes et donc de la croissance du pays qu'on constaterait.

La prime à la casse de Nicolas Sarkozy est également une bonne idée : en incitant les gens à jeter leur ancien véhicule pour en racheter un neuf, plutôt que de passer par le marché de l'occasion, on peut augmenter les ventes de voitures neuves et relancer la machine. Esperons qu'alors, le chômage technique des employés de nos usines, qui en profitent pour prendre des vacances gratuitement, ne sera plus qu'un lointain souvenir.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tant qu'on y est, faut développer le tuning, aussi ?
Bienvenue dans un pays de beauf dont tu seras le roi...

Anonyme a dit…

pliée de rire !!!
et puis, aussi, il faut obliger tout le monde à habiter loin de son lieu de travail et à prendre sa voiture pour s'y rendre.

hein ?
quoi ?
l'environnement ?
la qualité de vie ?
les embouteillages ?
les accidents ?
ben, on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs...
faut savoir : on sauve l'industrie automobile ou pas ?

;-)

à bientôt, dans une "manif de droite"

Anonyme a dit…

Mais oui, mais oui, nous devons faire des efforts si nous ne voulons pas perdre ce fantastique moyen de locomotion qu'est l'automobile.
Personnellement j'ai décidé d'acquérir 2 Rolls-Royce supplémentaire pour cette année. Je n'en ai pas vraiment besoin mais c'est ma contribution à l'effort de "guerre".