vendredi 13 novembre 2009

Libéraliser, pour une meilleure démocratie

Quand on parle de libéralisme, on parle bien sûr d'améliorer la compétitivité économique de nos entreprises. Une entreprise qui peut embaucher et débaucher à loisir sans droit du travail contraignant, au salaire qu'elle souhaite, fait bien sûr plus de profits qu'une entreprise sclérosée par des lois marxistes. Ce dont on parle moins, c'est de l'aspect démocratique du libéralisme.

Dans un pays comme le nôtre, où presque la moitié de la population travaille dans des services publics et où l'Etat a la main mise sur de nombreuses entreprises, on sait que la performance n'est pas au rendez-vous : trop de personnel hospitalier, des trains et des bus qui roulent quasiment vide et ne sont pas rentables, des facteurs qui font une tournée quotidienne même si c'est inutile, des fonctionnaires qui sont payés pour ne rien faire... Bien sûr, le gouvernement actuel va dans le bon sens en supprimant des fonctionnaires ou en réduisant la retraite des cheminots. Mais que se passerait-il si en 2012, un gouvernement de gauche arrivait au pouvoir ? Il se passerait alors la même chose que ce qui a plongé notre pays dans la misère pendant 25 ans de politique communiste. Tout ça parce qu'un pauvre a, électoralement, autant de poids qu'un riche.

Puisqu'il est difficile de changer de système de vote sans provoquer des réactions dans l'opinion publique, le libéralisme apparaît alors comme une solution au problème : en réduisant le rôle de l'Etat dans les entreprises, on réduit d'autant le risque d'un changement de politique et l'influence que peut avoir le peuple sur leur fonctionnement. Nos grandes entreprises sont alors confiées à des dirigeants issus des classes supérieures, dont les salaires dépendent avant tout des résultats financiers et pas des caprices de gens qui ne connaissent rien à l'économie.

Le libéralisme permet donc d'améliorer le fonctionnement de la démocratie, puisqu'il donne plus de poids aux riches, qui sont forcément plus compétents que les autres. Une preuve supplémentaire que ce système est infiniment supérieur au communisme.

4 commentaires:

Un vrai Winner a dit…

Tu devrais renommer ton titre en « Libéraliser, pour une meilleure ploutocratie ».

Albatros a dit…

Cher Winner,

le libéralisme, c'est la liberté. Un tel pléonasme, évident sauf aux gauchouillards qui ne connaissent même pas les racines des mots, ne mériterait même pas un article.

Cela dit, vous avez raison d'affirmer que diminuer le poids de la représentation des Etats, donc du vote des ploucs, et augmenter celui des acteurs économique majeurs est une des avancées du nouveau monde. Cette avancée a pris corps depuis la chute de l'URSS et tout le monde en ressent les heureux effets depuis environ 1993-1994.

Mais vous oubliez une notion très importante à l'échelon local : celle de gouvernance.

La gouvernance, c'est la coopération conjointe entre les élus d'une structure et les acteurs économiques essentiels. Quand on remplace la représentation des ploucs par la gouvernance, c'est une avancée pour la démocratie.

Ainsi, la gouvernance des universités permet d'y introduire des représentant du monde économique et par exemple de réduire au ridicule le poids des étudiants gauchardisants de l'UNEF (vous savez, ceux que le doyen devrait punir avec un paddle). De cette façon, ils ne peuvent plus s'opposer à des progrès notables de la liberté et de l'autonomie des universités, par exemple l'indispensable augmentation des frais d'inscription. Ils devraient passer à 6000 euros, c'est bien le moindre et ça dégagerait pas mal des ploucs qui n'ont rien à faire dans les études.

la gouvernance, ça permet aussi à Vivendi, Valéo ou Carrefour de prendre part aux décisions d'une communauté de commununes. C'est excellent et c'est une liberté supplémentaire. Ca diminue le poids des votes bolchéviques antidémocratiques.

la gouvernance, c'est vraiment l'avenir du libéralisme. Vous auriez dû en parler.

Albatros a dit…

Ah oui, j'oubliais, la "gouvernance", ça fait intello. Comme ça, ça passe bien auprès des gôôchards. Les BHL, Kouchner et Glücksmann ne manquent pas d'user de ce mot.

Et puis, comme ça peut vouloir dire tout et son contraire, les gens trouvent que la "gouvernance" ça fait bien.

Toute idée, avec une bonne campagne de communication, peut passer partout. Une fois de plus, la gauche a été très utile dans la promotion de l'idée de "gouvernance". Je vous l'ai dit, il faut presque souhaiter l'élection des socialistes pour faire avancer nos idées, cher winner.

Anonyme a dit…

De toute façon, le poids de la dette est telle que, quelque soi le gouvernement, le populo va devoir REMBOURSER ce que l'Etat lui à "donné". Il va donc l'avoir dans le cul bien profond, et ca sera justice (on ne voit pas du tout ce qui justifierait que les "riches"payent les dépenses des autres).

L'avenir est donc au libéralisme, ET, parce qu'il faut rembourser, au chômage de masse et à la stagnation du pouvoir d'achat.. Bienvenue en France.