dimanche 14 août 2011

Pourquoi il faut revenir au Franc

Le retour au Franc est une idée novatrice, que peu de partis politiques osent proposer. Même l'UMP est frileuse sur ce sujet, et les seuls à être un peu en avance sur leur temps sont Debout La République et le Front National. Il s'agirait pourtant d'une réforme importante pour relancer la croissance de notre pays.

Bien sûr, il y a l'argument nationaliste, tout à fait pertinent, de défendre notre identité. Sacrifier un symbole national datant de Clovis et Charlemagne au nom du multiculturalisme, du communautarisme et du droit-de-l'hommisme était une grossière erreur, qui n'a pu se faire que parce que les bien-pensants l'ont décidé. Conserver la souveraineté de notre pays, c'est défendre nos valeurs. Mais cet argument est bien mis en avant par les défenseurs du Franc, aussi vais-je en développer d'autres que l'on entends moins souvent.

Le passage à la monnaie unique a été un coup dur pour une profession en particulier : les agents de change. Avant l'euro, les touristes qui voulaient aller en Allemagne, en Italie ou en Espagne devaient passer par un agent de change pour obtenir la monnaie locale. Ils généraient ainsi de la richesse en appliquant des taux de change. Avec la monnaie unique, c'est toute une partie de la profession qui disparaît ! C'est donc plus de chômage, et moins de richesses créées. Au passage, ceci a également favorisé l'immigration, puisque des clandestins qui arrivent par l'Italie par exemple n'ont plus qu'un seul changement de monnaie à faire au lieu de deux.

Plus grave, la disparition de plusieurs monnaies limite également les possibilités de spéculation. La diversité des monnaies permettait aux investisseurs et aux spéculateurs de les acheter, les revendre, et empocher de confortables plus-values lorsque leurs placements étaient fructueux. Le nombre de monnaies étant réduit avec le passage à l'euro, les opportunités sont moins nombreuses, et cette profession pourtant très utile à l'économie s'en est vue fragilisée.

Enfin, il faut reconnaître que le passage à l'euro a pu améliorer l'inflation en ajustant les prix pour les faire légèrement grimper, beaucoup d'entreprise les ayant arrondis au supérieur. Cet aspect bénéfique du passage à l'euro est loin de compenser les deux inconvénients vus ci-dessus, mais le retour au Franc pourrait avoir une fois de plus le même effet : en réajustant les prix une nouvelle fois, c'est une nouvelle inflation qui pourrait avoir lieu ! Bien sûr, il ne faudrait pas que les gauchistes en profitent pour remonter également les SMIC et autres RSA, sinon tous les bénéfices de cette inflation seraient annulés.

Le retour au Franc devrait donc être pris un peu plus au sérieux par les politiques. Loin d'être une envie de retour en arrière, il est au contraire un facteur de progrès et de croissance économique. Il serait d'ailleurs bon que ce sujet fasse débat lors de la campagne présidentielle !

jeudi 11 août 2011

La propriété intellectuelle menacée

Le premier des droits, celui fondamental, ça n'est pas comme le pensent les communistes le droit au logement, le droit à l'emploi ou le droit de se nourrir. Ce sont, comme le disent les libéraux, de "faux droits". Le droit qui doit prévaloir, c'est bien le droit de propriété. Et la propriété intellectuelle en fait partie.

Quand une entreprise comme Apple invente des choses nouvelles telles que le lecteur MP3, le smartphone ou la tablette tactile, il est tout à fait normal qu'elle protège ces inventions contre la copie. Apple représente la réussite, une gestion sans faille qui lui vaut d'être plus riche que l'État aux USA, et un marketing novateur qui lui donne une image "cool", ce qui explique son succès aujourd'hui. Pourtant, cette réussite est menacée, cette fois non pas par l'État directement, qui voudrait lui faire payer des taxes énormes, mais par des entreprises concurrentes, qui, bien que privées, soutiennent des idéologies communistes.

C'est le cas de Google, qui, avec son système Android, pâle copie d'iOS, veut faire la promotion de Linux et des logiciels libres. Cette idée selon laquelle un logiciel pourrait n'appartenir à personne et dont tout le monde pourrait profiter gratuitement rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Quand le logiciel libre gagne du terrain, c'est le socialisme et l'anarchie qui entrent dans nos pays civilisés. Et il n'est pas étonnant que les ayatollahs du libre militent contre les brevets.

Contre cette menace, ce sont les brevets qu'Apple a utilisé, afin de contrer les entreprises qui tentent de le copier : Samsung, HTC, Motorola... Peu scrupuleuses, elles utilisent Android pour fabriquer des smartphones et des tablettes inspirés de l'iPhone et de l'iPad : même forme, même couleur... Mais pire encore, ce matériel n'a que peu de protection et permet aux gens de faire tout et n'importe quoi avec, contrairement au matériel d'Apple, qui lui est protégé contre les utilisations non autorisées.

Il est donc tout à fait normal qu'Apple se défende en tentant de faire interdire ces contrefaçons. Être libre de pouvoir défendre sa propriété et d'interdire les copies, c'est ça, le libéralisme ! Le logiciel libre lui, n'a au contraire de libre que le nom, puisqu'avec lui, n'importe qui peut faire n'importe quoi. Certains voudraient pourtant comparer l'attitude d'Apple à celle d'une dictature communiste ! Mais ça n'a pas grand chose à voir, puisqu'Apple est une entreprise privée, soucieuse de défendre ses propres intérêts, et pas un État marxiste qui cherche à imposer l'égalité pour tous.

Les brevets, y compris les brevets logiciels, sont nécessaires pour défendre, non seulement l'innovation, mais aussi et surtout l'économie en protégeant les grandes entreprises, celles qui génèrent de la croissance et ouvrent de nouveaux marchés. Certains voudraient faire cesser les actions en justice d'Apple, qu'ils pensent un instant aux conséquences d'une telle politique !

mercredi 3 août 2011

Robin des Bois : une autre interprétation

Vue par les gauchistes, l'histoire de Robin des Bois serait marxiste et représenterait la lutte des classes entre riches et pauvres. Elle rendrait acceptable le vol des riches pour donner aux pauvres, et par la même occasion montrerait l'impôt redistributif comme quelque chose de bon, alors qu'il s'agit de la pire injustice qui soit.

On peut pourtant faire une toute autre interprétation de cette histoire, avec une morale plus juste. Dans Robin des Bois, les villageois, tous pauvres, sont harcelés par le prince Jean qui leur réclame des impôts hors de prix ! Il faudrait donc plutôt voir ça comme une critique de l'impôt, qui cherche à rendre tout le monde pauvre, plutôt qu'une critique des riches ! N'oublions pas que Robin lui même est un noble à qui on a tout pris !

Le prince Jean représenterait plutôt Karl Marx ou Staline, car son rôle est celui d'un dictateur sanguinaire avant tout. Son agent fidèle, lui, représente les fonctionnaires voraces chargés de gagner de l'argent sans rien faire sur le dos de la population : agents du Fisc, bien sûr, mais aussi agents SNCF, instituteurs, pompiers, infirmières...

A la fin de l'histoire, c'est au bon Roi Richard que l'on doit la fin du calvaire : une figure dirigeante et forte, mais juste, à l'instar de Ronald Reagan par exemple, qui a lui aussi mis fin à la dictature communiste et aux impôts. On est donc loin des idéologies égalitaristes de l'extrême-gauche !

On retrouve également dans Robin des Bois des notions de valeurs traditionnelles fortes. Par exemple avec Frère Toc, qui symbolise l'église, persécutée elle aussi par les communistes. Quand à Marianne, elle est l'illustration de la chasteté, une valeur oh combien importante.

Malheureusement, dans notre pays frappé par le marxisme, le politiquement correct a imposé une lecture gauchiste de cette histoire. Il serait bon de se la réapproprier pour lui permettre de diffuser des idées plus saines de respect de l'autorité, de lutte contre l'impôt et de respect des traditions. Que les gauchistes gardent leurs propres histoires, comme par exemple les Schtroumpfs.