jeudi 4 octobre 2012

Défendons les entrepreneurs

Il fallait s'y attendre, le gouvernement marxiste s'attaque aux créateurs de richesses que sont les entrepreneurs. En voulant taxer le capital à 60% ou même plus de 75%, qui osera encore investir dans des entreprises ? Qui osera prendre le risque d'entreprendre, quand il est bien plus confortable et lucratif de se vautrer dans l'assistanat et le RSA ?

Que ceux qui n'ont jamais pris le risque d'entreprendre se mettent un peu à la place d'un entrepreneur qui décide de se lancer et de démarrer son activité avec un million d'euros de ses économies, sachant que cela peut représenter pour certains le quart, voir le tiers de sa fortune, et qu'il prend le risque de tout perdre. Son objectif est de voir ce million en devenir 10. Il va donc travailler dur et créer des dizaines d'emplois afin de concrétiser cette ambition. Quand son entreprise aura atteint cette valeur et pourra être rachetée, quelques années plus tard, sur ces 10 millions, on lui en prendra 60%, soit seulement 4 millions restant ! L'idée de n'avoir plus que 4 millions en poche à la fin de l'opération risque fort de le décourager, et il renoncera donc à prendre un tel risque en préférant ne rien faire. Il en est de même pour les fonds d'investissement, qui, si on leur retire 60% des bénéfices qu'ils peuvent espérer, risquent fort de renoncer à leur activité.

De même que les propriétaires immobiliers et ceux qui investissent dans le logement sont souvent critiqués et bien trop taxés, avec les projets de limitation des loyers proposés par Cécile Duflot. Qui osera acheter un appartement dans le but de le louer si on limite les possibilités de rente et de plus-value ? De nombreux propriétaires n'oseront plus louer leurs biens à des loyers trop faibles, ni les vendre à des prix trop bas, ce qui pourrait tuer le marché et faire baisser les prix, et donc la création de richesses.

Il est tout à fait normal de ne pas taxer ces revenus du capital de la même façon que ceux du travail, puisque, contrairement à des salariés, les entrepreneurs créent de la richesse et de l'emploi. Un salarié disposant d'un contrat d'apprentissage, d'un emploi en intérim, d'un CDD, ou même d'un archaïque CDI, ne connaît jamais la précarité, puisqu'il dispose d'un revenu garanti tous les mois. L'entrepreneur, lui, prend le risque d'échouer et peut se retrouvé dépourvu d'une partie de ses économies, tandis que les salariés qu'il a embauché seront assurés à vie d'un revenu confortable.

Mais la France marxiste a toujours détesté ceux qui réussissent, préférant protéger les fainéants et les assistés. Il vaut mieux, de nos jours en France, être au RSA, plutôt qu'investisseur, cette situation étant très protégée et ne subit jamais l'opprobre des médias gauchistes et des politiques marxistes. C'est pourquoi il est important de soutenir le mouvement "Geonpi" qui subit de nombreuses critiques infondées. Il prouve qu'en France, des entrepreneurs sont prêts à prendre des risques afin de défendre leur statut et créer des richesses. Certains prétendent par exemple que le chiffre de 60% ne concernerait pas les "petits" entrepreneurs qui ne gagnent pas beaucoup d'argent, mais eux ne sont pas les plus attaqués ni les plus utiles. Ce sont bien de ceux qui réussissent dont les gauchistes veulent se débarrasser, ceux qui seront sans doute frappés par les taxes à 60 ou 75% !

Nous avons plus que jamais besoin de Loïc Le Meur, de Charles Beigbeder, de Serge Dassault, de Bernard Arnault... de ces gens qui prennent des risques, investissent, et savent ce que c'est que la précarité, de pouvoir se retrouver du jour au lendemain sans rien parce qu'on a voulu réussir.