vendredi 9 décembre 2011

Pour moins de grèves, moins de trains

Le préavis de grève avorté de la CFDT pour les week ends de décembre a fait beaucoup de bruit pour pas grand chose, mais a au moins eu le mérite de remettre sur la table la privatisation de la SNCF, absolument nécessaire pour que le pays puisse progresser. Il est en effet temps de se débarrasser des trains, moyen de transport collectiviste hérité des heures les plus sombres de l'Histoire. Je milite depuis longtemps pour la suppression définitive des transports en communs, qui sont une entrave à la libre concurrence, et même si j'aimerais leur suppression totale, je sais bien qu'il ne sera pas possible d'y arriver aussi vite que nécessaire à cause d'une opinion publique manipulée par les communistes.

Les cheminots, privilégiés, sont souvent en grève en prenant en otage la population, ce qui est totalement inacceptable. Bien que le droit de grève ait été réduit par Nicolas Sarkozy, une privatisation de la SNCF pourrait réduire encore leur pouvoir de nuisance en diminuant considérablement le nombre de trains en circulation. Par exemple, lorsque les Anglais ont privatisé leurs chemins de fers, plus aucun train ne circulait la veille et le jour de Noël ! Et ce, grâce à la politique de rentabilité menée par les nouveaux actionnaires, et non par une poignée de gauchistes fainéants.

La diminution du nombre de trains permettra aux gens de se tourner vers des moyens de transports individuels plus rentables, tels que la voiture ou l'avion, ce qui sera bon pour l'économie. Si quelqu'un prend un train, l'argent encaissé part dans la poche d'entreprises publiques, et donc de fonctionnaires. Si cette même personne préfère prendre sa voiture, ce sont des entreprises privées telles que Peugeot ou Total qui empochent la dépense. Elle revient donc avant tout à des actionnaires, ce qui est économiquement bien plus bénéfique.

En cette période de crise, on ne peut plus se permettre de dépenser des milliards en nouveaux trains, métros ou bus, ni d'embaucher des conducteurs avec des contrats de fonctionnaires qui coûtent des millions, entre les primes de charbon, les 15 semaines de congés payés, les 35 heures... Faisons tout de même confiance à Guillaume Pepy et aux responsables politiques, qui prennent les décisions nécessaires pour diminuer tant que possible ces coûts.